histoire
Histoire du club

A sa création en 1956, le club s’appelle le "judo-club de Draveil",
et compte une vingtaine de licenciés uniquement adultes. Il évolue
sous la présidence de Mr Philippe Vanden Brande, qui intègre les
jeunes à partir des années 60. Les entraînements se déroulent dans l’arrière salle du restaurant
"Le renaissance", qui se trouve rue du Dr Desbordes.
Après quelques mois il déménage et s’installe salle Chapuis, à coté de la mairie.
En 1968, le club s‘installe au dojo rue de Châtillon, toujours
sous la présidence de Mr Vanden Brande. Cette même année, le premier bureau du comité départemental
de l’Essonne voit le jour au sein du judo-club,
qui deviendra par la suite la ligue
de judo de l’Essonne. Mr Vanden Brande restera à la présidence de la ligue jusqu’en 1982.

Le 21 Juin 1985 le club est rebaptisé "judo-club Draveillois" et passe sous la présidence bienveillante de Mme Denise Droniou. Sous sa houlette, le club continue son développement pour atteindre les 300 licenciés et bénéficie dès 1999 d'un nouveau dojo situé dans le gymnase de Mainville.

Depuis le mois de décembre 2018, un nouveau bureau a vu le jour avec un enfant du club à sa tête, Mr Simon Soubiran. Le voici maintenant garant de l'esprit familial du club et prêt à relever les nombreux défis qui s'annoncent.
Histoire du judo

Jigoro Kano (1860-1938) dédie sa vie à l'éducation de la jeunesse de son pays. trèt tôt, il reçoit une formation rigoureuse dans laquelle les influences occidentales se mêlent aux traditions et aux enseignements orientaux. Un de ses grands-pêres est un poète et un lettré de renomé. Son pêre travaille comme haut fonctionnaire pour le gouvernement du shogunat.
En 1870, peu après le décès de son épouse, le pêre de Jigoro Kano decide de déménager à Tokyo. Enfant, Jigoro Kano est de constitution fragile mais c'est un élève brillan qui développe de grandes dispositions pour les mathématiques et les langues étrangères. Pour cette raison, il fait l'objet de moqueries et de brimades répétées de la part de ses camarades de classe souvent plus âgés et plus fors physiquement que lui. Quand, en 1877, il rentre à l'Université impériale de Tokyo, ildécide d'étudier le jujutsu, cet art quasi disparu qui permet au faible de vaincre le fort.
Après des mois de patiente recherche, Kano réussit finalement à trouver un des anciens maitres de jujutsu, Hachonosuke Fukuda. Après deux ans de pratique assidue, son expertise est suffisamment reconnuepour qu'il soit choisi pour participer à la démonstration donnée en l'honneur de la visite à tokyo du président Américain, le générale Ulysses Grant. A la mort de Fukuda, Kano poursuit sa pratique sous la direction d'un autre expert, Masatomo Iso.
En 1881, il commence à étudier le jujutsu de l'école Kito avec un troisieme maitre, Likubo Tsunetoshi qui remplace Iso lui aussi décédé, Likubo a une influence déterminante. D'une part, c'est un grand spécialiste des projections. D'autre part, il met l'accent sur la dimension spirituelle qui doit accompagner la pratique des arts martiaux.
L'année 1882 est une date importante pour Kano. Il est nommé enseignant en sciences économiques et politiques à la compagnie scolaire Gakushuuin, une intitution éducative réservée à l'éducation des enfants de l'ariticratie Japonaise. Il crée également une école d'apprentissage de l'anglais. En mai, il ouvre une académie de judo, le Kodokan, dans une pièce de douze tatamis louée dans un monastere bouddhiste à Tokyo. Le nombre d'élèves augmente rapidement. plusieurs fois, le dojo du Kodokan doit déménager pour une salle plus grande. Plus tard, la méthode est adoptée par la police et la marine et introduite dans plusieurs écoles et universités.
Jigoro Kano crée le judo en puisant les éléments essentiels dans le jujutsu, terme désignant
les techniques de combat à mains nues utilisées par les samouraïs, ces rudes guerriers nippons.
Il supprima tous les aspects dangereux de ces méthodes de combat pour n’en
retenir que les éléments susceptibles de constituer une discipline physique et mentale hautement éducative.